Dessin au crayon technique mixte sur papier de la période futuriste, futurisme, signé Luigi Russolo

Crayon technique mixte sur papier représentant une figure féminine de style futuriste, signé russolo, étiquette avec la date 1933 au dos. Taille maïs.31x23 taille 23x16. Luigi russolo né à portogruaro en 1885, il entre très jeune dans le monde de la musique, étudie pour devenir violoniste et ne s'approche que plus tard de la peinture. En 1901, il s'installe à milan, où il fréquente le milieu qui tourne autour de la revue futuriste poesia et entre à l'académie des beaux-arts de brera, participant à cette époque à la restauration de la cène de léonard de vinci. En 1913, il écrit dans une lettre à son ami francesco balilla pratella ce qui sera publié trois ans plus tard sous le nom de l'art des bruits. Sa musique était interprétée avec une famille d'instruments conçus par lui-même et son frère antonio, également compositeur futuriste, les intonarumori, des dispositifs mécaniques capables de développer des sons disharmonieux et avant-gardistes. En 1922, il construit le noisermonium, qui réunissait divers intonarumori, pilotés par des claviers et des pédales semblables à des harmoniums, qui servaient à amplifier les effets musicaux créés par les intonarumori. Il a inventé, entre autres, l'archet et le plan enharmonique. Il a également participé à la première guerre mondiale, dont il est sorti mutilé et ébranlé dans son équilibre mental.[1] De 1918 à 1930, il vécut à paris, où en 1927 il organisa des spectacles de pantomime futuristes au théâtre de la madeleine. Cependant, la partition de risveglio di una città a été presque entièrement perdue. Une fois à paris, il s'intéresse aux philosophies orientales, au yoga et, avec guido torre, au magnétisme et au spiritualisme.[1][2] au cours des dernières années de sa vie, il se consacre à des expériences en parapsychologie et en 1938 il publie le volume beyond matter. Il reprend la peinture entre 1941 et 1942, dans un style vaguement naïf qu'il définit lui-même comme « classique moderne ». Tombeau de luigi russolo au cimeti.